Moi

Je suis Emmanuel Duquoc, auteur et journaliste indépendant pour plusieurs magazines – Nexus, Néo-Santé, Alternatif Bien-être – eux-mêmes indépendants. Cela veut dire que ni eux ni moi ne vivons des subventions d’un État ou de la publicité. Cela me procure l’immense privilège de révéler ce que je découvre sans risque de froisser un financeur. Écrire sans que personne ne cherche à vous dissuader de relayer une information ou vous dicter vos articles est éminemment confortable…

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Au départ, j’étais journaliste culinaire et critique de vins. Comme je souffrais d’une rhinite chronique, j’ai entrepris de me soigner par l’alimentation. Un jour, en lisant le magazine « Ça m‘intéresse », j’ai lu une interview du Dr Jean Seignalet. Il prétendait guérir 98 % des allergies rien qu’en supprimant les laitages et le gluten et en enrichissant l’alimentation en acides gras oméga 3.

Cela fait 15 ans que je suis libéré de mes allergies

A l’époque, cela me paraissait improbable qu’un changement alimentaire seul puisse me guérir… Mais j’ai essayé. Trois jours plus tard, j’étais guéri. Cela fait 15 ans que je suis libéré de mes allergies et j’ai acheté moins de mouchoirs jetables au cours de cette période que dans l’année qui précédé ma guérison.

Au début les gens qui me connaissaient – certains allergiques – voyant que je n’avais plus un mouchoir sous le nez en permanence m’ont demandé ce que j’avais fait. Quand je leur répondais que j’avais banni les laitages et les céréales à gluten, ils piquaient généralement du nez, disant qu’il leur serait impossible de se passer de leur lait au chocolat, du fromage ou, pire encore, du pain ! Voyant cela, je le suis mis à répondre : « Je me suis mis à la cuisine thaï, chinoise et japonaise… ». Ce qui était vrai. D’un seul coup, ma thérapie devenait intéressante.

J’ai alors écrit des livres de cuisine sur les recettes de pays où l’on vit longtemps, histoire de proposer une diététique proche du modèle paléo – sans gluten ni laitages donc – mais vue du côté gourmand. Bien manger pour vivre longtemps a eu du succès et m’a valu quelques passages à la télé et à la radio. En 2008, un autre ouvrage, La cuisine du Tao, est devenu une référence dans les milieux de la médecine traditionnelle chinoise, puis un collector, épuisé mais revendu d’occasion trois fois son prix…

Je me sentais un peu seul, comme un guéri clandestin

C’était gratifiant mais ça ne me suffisait pas. Je me sentais un peu seul, comme un guéri clandestin. J’avais beau user de toutes les séductions culinaires, je constatais que les personnes qui souffraient de maux qui n’auraient pas résisté à une éviction de ces deux ingrédients hautement délicieux et addictifs que sont les laitages et le gluten ne parvenaient généralement pas à s’en passer durablement. En les questionnant, je me suis mis à soupçonner qu’ils étaient victimes de leurs émotions. Certains pensaient végétarien et mangeaient de la viande, d’autres pensaient paléo et se jetaient sur le pain ou les barres de céréales au sucre. C’était simplement irrésistible.

J’ai alors investigué le champ des émotions et j’ai beaucoup lu sur le sujet. Un temps, je me suis focalisé sur la Cohérence Cardiaque, une technique respiratoire de mieux-être introduite en France par le médecin David Servan-Schreiber à la suite de son best-seller Guérir. J’ai pris contact avec le Dr David O Hare, le directeur pédagogique du centre que DSS avait ouvert en France. Je me suis formé auprès de lui et j’ai rédigé un livre sur la culture des émotions heureuses grâce à la pratique de la cohérence cardiaque : Les 3 émotions qui guérissent.

Je pensais que mon anxiété était inhérente au fait d’être humain

C’était intéressant, mais au bout d’un moment, j’ai eu le sentiment qu’il manquait encore quelque-chose. 3 minutes de respiration en cohérence cardiaque optimisent votre chimie hormonale et émotionnelle pendant plusieurs heures. C’est déjà ça. Mais si vous avez besoin de ces exercices pour être bien dans vos baskets, alors il vous faut les pratiquer tous les jours jusqu’à la fin de votre vie… C’est ainsi que comme la plupart des personnes que j’initiais, je devais pratiquer mes respirations rythmées au moins 3 minutes plusieurs fois par jour. Sinon un fond tourmenté remontait systématiquement à la surface. A cette époque, je pensais que mon anxiété était inhérente au fait d’être humain. Et puis un jour, j’ai lu dans le magazine Néo-Santé les extraits d’un ouvrage appelé Revivre Sensoriellement écrit par un ancien consultant en pédagogie, Luc Nicon. Il y décrivait un processus naturel par lequel chacun peut libérer définitivement toute perturbation émotionnelle en deux minutes et demi.

J’ai essayé et ça a marché ! Une perturbation puis une deuxième…  J’ai écrit un premier article à propos de mon expérience pour le magazine Alternatif Bien Être : J’ai testé la méthode Revivre Sensoriellement. Puis je me suis formé auprès de Luc Nicon. J’ai alors commencé à accompagner des personnes de mon entourage, des amis puis des amis d’amis.

Je n’ai plus eu besoin de gérer mon stress

J’ai alors décidé d’explorer pour moi-même à fond cette ressource naturelle. Je l’ai mise en oeuvre à chaque fois que j’avais conscience d’une émotion désagréable en moi. Au fil du temps, je n’ai plus eu besoin de gérer mon stress. Il n’y avait plus de stress.  Je relate cette curieuse expérience dans un article publié pour la revue Nexus : Le Pouvoir guérisseur des sensations. C’est bluffant ce qu’on peut régler comme problèmes en observant simplement les sensations de son corps. Un temps, j’ai laissé tomber mes respirations en cohérence cardiaque,… Puis j’ai repris, sans en faire une discipline stricte. Pas parce que j’en ai besoin pour être bien comme avant, mais parce que c’est agréable. La cohérence cardiaque, si elle n’efface pas les mémoires de stress, reste une excellente pratique d’hygiène émotionnelle et de santé au quotidien.

Dans la foulée de mes ouvrages de recettes cuisine-santé, je me suis intéressé aux techniques internes de bien-être. En 2013, j’ai publié 52 semaines pour vivre bien sans médecin chez Thierry Souccar éditions en 2013. Ce qui m’a motivé pour écrire ce bouquin, ce fut de dévoiler plusieurs ressources internes du corps qui permettent d’optimiser notre santé et dans certains cas de guérir sans avoir besoin d’acheter ou de de consommer quelque-chose.

Depuis la publication de cet ouvrage, j’ai poursuivi mes enquêtes. Et c’est avec la délectation d’un explorateur du Nouveau Monde que j’ai fait cette découverte :

C’est souvent en arrêtant de faire une chose que l’on croyait normale que l’on améliore sa santé et que l’on guérit.

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